Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un Instant Bienfaisant

6 octobre 2011

HUILES ESSENTIELLES : Pour le bien-être

En reprenant les écrits de plusieurs médecins et pharmaciens, ont peut définir une liste (non exhaustive) des actions bénéfiques des huiles essentielles les plus faciles à trouver en France.

EQUILIBRE & DETENTE
ANTI-DEPRESSIF : Basilic, Geranium Rosat, Ginseng, Lavande, Orange amer, Rose de Damas, Ylang-ylang
SEDATIF : Basilic, Bergamote, Camomille Romaine, Angélique racine, Lavande, Orange amer, Orange douce, Mandarine, Rose de Damas.
ANTI-SPASMODIQUE : Bergamote, Camomille Romaine, Geranium Rosat, Ginseng, Petitgrain Bigarade, Mandarine, Rose de Damas
RELAXANT : Bergamote, Orange douce, Mandarine
EQUILIBRANT : Marjolaine à coquille, Romarin verbenone
CALMANT SEXUEL : Marjolaine à coquille, Petitgrain bigarade
CALMANT RESPIRATOIRE : Marjolaine à coquille, Orange amer
CALMANT NERVEUX : Camomille Romaine, Angélique racine, Lavande, Marjolaine à coquille, Orange amer, Orange douce, Myrrhe, Petitgrain bigarade, Lemongrass, Mandarine, Rose de Damas, Ylang-ylang
HYPOTENSEUR : Lavande, Marjolaine à coquille, Sariette

TONUS & ENERGIE
ENERGISANT : Épinette blanche, Épinette noire, Eucalyptus à feuilles radiées ou Eucalyptus officinal, Orménie
STIMULANT : Citron, Coriandre, Ginseng, Menthe poivrée, Muscade, Poivre noir, Sariette
TONIQUE MUSCULAIRE : Sariette, Rose de Damas
TONIQUE SEXUEL : Citron, Coriandre, Ginseng, Menthe poivrée, Muscade, Orange amer, Sariette, Ylang-ylang
TONIQUE CARDIAQUE : Lavande aspic, Bois de santal, Menthe poivrée, Muscade, Palmarosa, Poivre noir, Romarin verbenone, Ylang-ylang
TONIQUE NERVEUX : Citron, Coriandre, Menthe poivrée, Muscade, Orange amer
TONIQUE INTELLECTUEL : Basilic, Muscade, Sariette, Ylang-ylang
TONIQUE CUTANÉ : Orange amer, Petitgrain bigarade, Romarin verbenone, Lemongrass, Rose de Damas, Ylang-ylang

DIVERS
ANTISEPTIQUE : Citron, Geranium Rosat, Ginseng, Lavande, Orange douce, Mandarine, Rose de Damas
ANTI-INFLAMATOIRE : Camomille Romaine, Citron, Encens, Géranium Rosat, Ginseng, Menthe poivrée, Petitgrain bigarade, Lemongrass
ANTI-SEPTIQUE : Orange douce, Romarin vebenone
ANTI-FONGIQUE : Coriandre
DIGESTIF : Bergamote zeste, Coriandre, Lime zeste ou Limetier zeste
ANALGESIQUE, ANTALGIQUE : Camomille Romaine, Marjolaine à coquille, Menthe poivrée, Muscade, Pin sylvestre, Sariette
DIGESTIF : Bergamote zeste, Coriandre, Lime zeste ou Limetier zeste
TONIFIANT : Menthe, Poivre noir, Romarin, Bois de santal, Sauge
ANTI-INFLAMATOIRE :  Citron, Encens, Géranium
CICATRISANT : Eucalyptus, Lavande, Hysope, Romarin

Publicité
5 octobre 2011

SOMMEIL ET INSOMNIE

UNE NUIT DE SOMMEIL

Depuis notre plus tendre enfance, on nous fait croire que le sommeil se déroule d'un bloc, du coucher au levé, sans interruption. Pourtant, dans la journée notre attention n'est pas linéaire, nous traversons des phases de somnolence (après manger par exemple) ou des phases d'excitation intense en période de création. Alors pourquoi n'en serait il pas de même pour le sommeil ?


En réalité le sommeil se produit en plusieurs cycles successifs de 90mn en moyenne et dont la durée s’allonge tout au long du déroulement de la nuit. Ces cycles sont entrecoupés de courtes périodes d’éveil plus ou moins conscient. Le simple fait de constater que nous nous éveillons plusieurs fois par nuit nous fait souvent dire «je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit».
En fait, ces périodes d’éveil durent rarement plus de 15 minutes et sont le signe annonciateur d’une nouvelle séquence de sommeil profond.

Lorsqu'une personne s'endort, elle traverse d'abord un état de sommeil léger, intermédiaire entre l'éveil et le sommeil pendant quelques minutes : le stade 1.
Puis son sommeil s'approfondit en stade 2, la personne est alors réellement endormie. Si on la réveille au bout de quelques minutes, elle aura conscience d'avoir dormi.

Puis après quelques dizaines de minutes de stade 2 le sommeil s'approfondit encore : c'est le sommeil lent profond ou sommeil à ondes lentes. Le dormeur est alors profondément endormi. Ce sont les stades 3 et 4.

Puis le sommeil profond s'interrompt, le sommeil léger réapparaît avant de faire place au premier épisode de sommeil paradoxal (stade 5) qui survient après 1h30 de sommeil environ. Ce premier épisode ne dure que quelques minutes aucours duquel se produisent les rêves dont on se souviens au réveil.

Sommeil léger puis sommeil profond puis sommeil paradoxal, le dormeur a accompli son premier cycle de sommeil. La nuit du sommeil sera composée de la succession de 4 à 6 cycles successifs.

A PROPOS DE L'INSOMNIE

Le rôle du sommeil est vital, aussi bien physiquement que psychologiquement. Mais une fois l’insomnie installée ; la chambre, le lit, l’idée même d’aller se coucher devient pénible. Voici quelques conseils pour réapprivoiser votre environnement de sommeil.

DANS LA JOURNEE

- Exposez vous à la lumière le jour et dormez dans l’obscurité.  Les contrastes lumineux déclenchent les cycles naturels d’éveil et de sommeil. Il est donc recommandé de prévoir des activités à l’extérieur ou près d’une fenêtre bien éclairée durant le jour et de s’assurer un lieu le plus sombre possible pour le sommeil. La mélatonine (hormone du sommeil où hormone somnifère) est sécrétée dans l’obscurité et régule les cycles sommeil / éveil.
- Faites des pauses dans votre activité, le simple fait de fermer les yeux et de laisser divaguer la pensée produit une régénération instantanée.
- L’exercice physique régulier aide à la qualité du sommeil. Par exemple, une marche rapide de 30 minutes est suffisante pour combler les besoins en exercices quotidiens. La bicyclette, la natation et la gymnastique sont aussi facilement praticables par tous. Évitez cependant les exercices exigeants trois heures avant le coucher... sauf peut-être l’amour physique qui, lui, offre tous les bienfaits.

AVANT DE VOUS COUCHER

- Cessez toute activité intellectuelle au moins une heure avant d’aller vous coucher. Mettez vous sur pause. Pour vous, plus question de tenter de résoudre un problème, même urgent. Contentez-vous d’activités calmes et simples. Cela vous permettra de faire diminuer votre niveau d’excitation et de vous préparer au sommeil. Écouter une musique apaisante, lire ou méditer sont autant de moyens de calmer le mental agité par le stress quotidien.
- Ne faites pas de diner trop copieux. Si c’est le cas, laissez passer quelques heures avant de vous coucher.
- Évitez les excitants comme le café ou le thé six heures avant le coucher. Évitez également l’alcool qui peut vous aider à vous endormir, mais dont les symptômes de sevrage au cours de la nuit peuvent causer des éveils et sont souvent associés à des cauchemars. La nicotine, quand à elle, est un stimulant qui provoque de nombreux éveils durant la nuit.
- Mettez en place un rituel avant d’aller au lit. Votre esprit l’associera à la fin des activités de la journée et facilitera la baisse du niveau d’activation en vous conditionnant à la relaxation et au coucher. Cette période de transition permet de faire une coupure entre le stress de la journée et la détente de la nuit.
- Allez vous coucher uniquement lorsque vous vous sentez fatigué ou encore mieux, somnolent. Restreignez le temps que vous passez au lit au temps que vous dormez réellement. Les insomniaques passent souvent un temps excessif au lit dans une tentative peu judicieuse de s’assurer d’avoir assez de sommeil. Passer trop de temps au lit peut en fait mener à une qualité de sommeil amoindrie.
- Prenez soin d’aérer la pièce car le cerveau étant hyperactif durant les rêves, exigera une surconsommation d’oxygène durant le sommeil paradoxal. De plus, le sommeil est plus régénérateur dans une pièce fraîche que dans un lieu surchauffé. Une diffusion d’huile essentielle de lavande est un excellent moyen de trouver le sommeil.
- On ne dors jamais mieux que dans une chambre fraîche, les études démontrent que la température de la chambre ne doit pas dépasser 18°C, 17° étant une température idéale.

UNE FOIS AU LIT

- Veillez également au confort du lit. Prendre soin d’avoir un matelas, un oreiller et des draps confortables peut grandement aider au sommeil.
- Quand le week-end arrive, essayez de ne pas perturber votre rythme de sommeil en vous couchant tard ou en trainant au lit le matin. Si votre insomnie est quotidienne, soyez radical et levez-vous à la même heure chaque matin. Réglez votre réveil-matin et sortez du lit toujours à la même heure chaque matin, peu importe le temps de sommeil obtenu la nuit précédente. Rester fidèle à un horaire régulier aidera à régler votre horloge biologique interne et synchroniser votre rythme sommeil/éveil.
- D’aucun conseillent de réserver le lit au sommeil et aux activités sexuelles. Sur ce point, à vous de voir comment vous réagissez. S’il peut être mauvais pour le sommeil de passer la soirée au lit à regarder la télévision ou à travailler, il peut aussi être aidant d’inclure dans le rituel du coucher un peu de lecture ou de musique au lit.
- Le sommeil n’arrive jamais tout de suite, mettez à profit les minutes qui précèdent l’endormissement pour sentir votre corps se relaxer. Couchez vous sur le dos et concentrez votre attention sur vos pieds et détendez-les, puis vos jambes, vos bras et votre ventre. Terminez cette décontraction par vos épaules et votre nuque. Quand tout votre corps est détendu, restez quelques minutes en contact avec cette sensation de bien-être. Vous pouvez apprendre toute autre technique de relaxation et la pratiquer au coucher.

LE MATIN

- Pensez à noter la qualité de votre sommeil sur une échelle de 1 à 7 : 1 pour une nuit agitée sans repos et 7 pour sommeil profond et réparateur. Vous constaterez ainsi l’évolution de la qualité de votre sommeil et pourrez, dans l’avenir, cerner plus facilement quels sont les « freins » à un sommeil réparateur.
- Ouvrez la fenêtre en grand, aérez votre lit, secouez la couette et tapez votre oreiller. Vous vous préparez ainsi à une prochaine nuit de repos.

10 avril 2010

L'AUTO-HYPNOSE

AVERTISSEMENT : Dans cet article, le terme de transe sera utilisé à plusieurs reprises. Il faut comprendre que ce terme n'est pas à prendre au sens de la transe chamanique ou de la sorcellerie qui résultent souvent de la prise de substances hallucinogènes ou par l'exécution de danses rotative pendant l'écoute de rythmes percussifs mono-rythmiques.  La transe qui nous intéresse correspond à un état « modifié de conscience » (EMC), un transport spirituel obtenu par auto-suggestion. Cet état se distingue de l'état normal de conscience part le fait que l'information qui vous parvient ne peut pas être classée temporellement (aucune définition de passé ou d'avenir) ni organisée par la mémoire logique.

Parmi toutes les méthodes destinées à améliorer notre bien-être et notre équilibre, l'auto-hypnose est certainement le meilleur chemin pour accéder aux ressources que nous conservons cachées au fond de nous.

Nous avons deux esprits, le mental conscient et le mental inconscient. Le mental conscient a la charge de la conscience immédiate, de ce que nous faisons en ce moment. Par exemple, en ce moment même vous êtes conscient que vous lisez ce texte, vous êtes aussi conscient de votre environnement et vous percevez quelques informations générales comme la température ambiante (vous avez froid ou chaud) ou encore le parfum qui flotte dans la pièce. 

Pourtant, il existe une quantité énorme d'informations diffusées en ce moment même autour de vous et dont vous n'avez pas conscience. Cela est dû au fait qu e votre mental conscient est limité dans sa capacité à prêter attention à 5 à 9 éléments à la fois. Le mental prend alors le relais et stocke, à votre insu, les informations que votre conscient ne peut pas traiter. Dans ce gigantesque entrepôt sont stockés notre savoir, nos talents, nos expériences et nos souvenirs. Dans ce « stock » où l'espace est pratiquement illimité, notre inconscient tri, range et connecte les informations entre elles selon une logique parfois incompréhensible pour notre mental conscient.

L'auto-hypnose nous donne accès à cette somme énorme de possibilités en créant des connexions pour rendre ces informations accessibles. Nous demandons alors à notre mental inconscient de nous venir en aide à propos de problèmes ou d'objectifs à réaliser. L'inconscient ayant stocké les expériences de nombreuses ressources, fait de nouvelles connexions, de nouvelles associations, permet de nouvelles prises de conscience dont découleront décisions, changement de points de vue...

Ces prises de conscience permettent une meilleur auto-appréciation et un recentrage. L'auto-hypnose est aussi une méthode efficace pour la relaxation profonde et la clarification des idées. C'est un formidable réservoir d’énergie.

LA PREPARATION

Commencez par décider le temps que devra durer la transe. Comptez 10 minutes minimum, n'excédez pas 40. 

Déterminez ensuite ce que vous désirez que votre inconscient fasse pendant ce laps de temps. Plusieurs possibilités s'offrent à vous :

- trouver une cause à un mal-être en faisant apparaître des images mentales

- passer en revue un problème, trouver une ressource qui aiderait à le résoudre

- déterminer un objectif désiré, identifier la ressource qui va le soutenir et  la mettre à disposition de l'objectif

- remonter dans son passé pour identifier un bloquage redondant

- se relaxer et approfondir cet état de calme et de plaisir

Pour atteindre ces états modifiés de conscience, commencez par vous asseoir confortablement dans une pièce calme aux lumières tamisées. 

Adressez vous ensuite à votre inconscient en formulant votre demande clairement et positivement. Ne demandez pas à l'hypnose de devenir riche, demandez lui de vous mettre en contact avec les ressources qui vous permettront de le devenir. 

ENTRER EN AUTO-HYPNOSE

- vous êtes toujours confortablement assis. 

- cherchez en face de vous un objet sur lequel vous pourrez concentrer votre attention. Il peut s'agir d'un motif sur le mur, du bout d'un crayon, de la tranche d'un livre sur une étagère... Tout est bon dès lors que l'objet est petit et parfaitement immobile. De préférence, choisissez quelque chose de contrasté et uni : foncé sur fond clair ou coloré sur fond blanc...

- fixez l'objet et persévérez jusqu'à ne plus pouvoir garder les yeux ouverts, jusqu'à entrer en transe.

- tout en fixant le point sans ciller et sans détourner les yeux, dites-vous « je peux voir... » et décrivez quelque chose que vous distinguez autour de vous.

- décrivez 4 choses différentes. Par exemple « je peux voir les rideaux autour de la fenêtre », « je peux voir le cadre du tableau sur le mur », « je peux voir le classeur sur l'étagère » et ainsi de suite.

- tout en conservant les yeux fixés sur le point, décrivez 4 choses que vous entendez : « je peux entendre le chant des oiseaux dehors », « je peux entendre les voitures dans la rue », je peux entendre le l’écoulement de l'eau dans les canalisations de chauffage », je peux entendre le tic-tac de la pendule »...

- recommencez l'exercice mais cette fois-ci avec 4 sensations, tous les types de sensation. « je peux sentir le parfum des fleurs dans le vase », « je peux sentir le contact du dossier dans mon dos », « je peux sentir le fourmillement dans mes jambes », je peux sentir mon ventre se soulever quand je respire »...

- à nouveau, sans détourner le regard, concentrez-vous sur ce que vous voyez et décrivez à nouveau 3 choses que vous distinguez.

- procédez de même pour trois choses que vous entendez puis trois choses que vous sentez.

- au tour suivant, vous éprouvez déjà des difficultés à conserver vos paupières ouvertes. Limitez vous à deux choses que vous n'avez pas encore décrites, puis deux choses entendues et encore deux choses senties.

- vous devez continuer à fixer intensément le point.

- au dernier tour, décrivez un seul élément de chaque, ne luttez plus pour conserver vos paupières ouvertes.

- si vos paupières se sont fermées avant, contentez vous de décrire ce que vous voyez à l'intérieur, mais décrivez toujours ce que vous entendez et ressentez.

L'ETAT ALTERE DE CONSCIENCE

C'est simplement un état différent de votre état d'éveil habituel. Dans cet état, vous vous focalisez vers l'intérieur et vous créez des « ponts » vers votre inconscient. C'est à ce moment que votre mental inconscient va voyager en transe selon vos demandes et indications. Pendant ce temps, votre mental conscient rêvera de choses plus pragmatiques : les courses à faire, les vacances à préparer, votre dernier dîner entre amis...

Si votre demande à été claire et précise, votre inconscient fera remonter à la surface des expériences, des ressources et des solutions pour vous aider. Acceptez et prenez plaisir à recevoir ces cadeaux. Encouragez votre inconscient à persévérer et accueillez toutes les informations qui vous arrivent.

LE DESENGAGEMENT

Au bout de du laps de temps que vous vous êtes fixé, vous vous éveillerez naturellement. Avant d'ouvrir les yeux, ayez soin de prendre un peu de temps avant de repartir dans vos activités. Reprenez conscience de votre corps, de vos membres et de votre environnement. Prenez conscience du bien-être que vous ressentez et ouvrez les yeux. Respirez à fond, souriez et repartez dans la vie avec confiance et tonus.

22 mars 2010

QUELQUES TECHNIQUES DE RELAXATION

1 / LA RESPIRATION (à pratiquer couché ou debout)

Respirer profondément en période de stress permet, en un instant, de reprendre le contrôle de soi-même. Pour se décontracter par la respiration, il est nécessaire de comprendre que le ventre est le milieu exact de votre corps et que tout l'exercice s'articulera autour de ce point central.

respirationpetit

Choisissez votre position de relaxation favorite, debout ou allongé.

  • posez délicatement les mains sur votre ventre et procédez à quelques respirations abdominales. Sur le dos, vous pouvez aussi conserver les bras le long du corps, paumes tournées vers le haut

  • prenez quelques instants pour sentir le bien-être que vous éprouvez déjà à être détendu.

  • maintenant, concentrez vous sur votre respiration et inspirez en envoyant l'air vers le haut, vers le sommet de votre tête. Ressentez bien le parcours effectué par l'air frais : votre ventre, vos poumons, votre gorge et votre cerveau.

  • expirez en imaginant que vous envoyez l'air vers vos pieds par votre ventre, votre bassin, vos jambes, vos chevilles et enfin la plante de vos pieds..

  • inspirez et l’air monte, expirez et il descend.

  • continuez pendant quelques minutes en distribuant l'air vers le haut quand vous inspirez et vers le bas pour expirer.

  • l'air circule librement en vous, sans contrainte ni obstacle.
Vous constatez que vous ressentez de la légèreté quand il monte et de la force quand il redescend.

  • alternez ces sensations : haut/bas, léger/fort...

  • l'équilibre vient en vous grâce à la complémentarité de ces deux sensations.

2 / LE TRAINING AUTOGENE DE SCHULZ (à pratiquer assis ou couché)

Datant de la fin du 19ème siècle, cette méthode est toujours d'actualité et d'une grande efficacité. Apparentée à l'autosuggestion (ou auto-hypnose) elle repose sur la capacité qu'a notre volonté à diriger les réactions de notre corps. Les exercices durent peu de temps, moins d'une minute au début et pas plus de trente lorsque vous serez expérimenté.

Premier exercice, à pratiquer dans une pièce peu éclairée assis dans la position du cocher :

Induction :

  • fermez les yeux et respirez profondément

  • déclinez l'autosuggestion suivante : « je suis tout à fait calme et bien détendu »

  • «mon bras familier (droit pour les droitiers) est lourd »

  • concentrez-vous sur le bras

  • « mon bras est tout lourd »

  • concentrez-vous à nouveau. Quand le phénomène commence à apparaître, laissez la sensation progresser tout en répétant la suggestion « mon bras est lourd, très lourd »

  • spontanément, d'autres parties de votre corps s'alourdissent, prenez-en conscience

  • restez quelques instants en contact avec cette sensation.

Reprise :

  • effectuez plusieurs mouvements avec votre bras en le repliant vers vous,

  • respirez profondément

  • ouvrez les yeux.

Répétez cet exercice plusieurs jours de suite. Au bout d'une semaine, vous pouvez commencer à élargir la suggestion à tout votre corps :

  • mes épaules sont lourdes

  • mes jambes sont lourdes

  • etc...

de façon à être totalement lourd et relaxé.

3 / LA RELAXATION DE JACOBSON (à pratiquer couché)

Créé à la même période que le training autogène de Schulz, il en diffère radicalement dans la philosophie. En effet, cette méthode rejette toute idée d'autosuggestion et se focalise sur l'aspect physiologique. C'est donc la méthode la plus recommandée aux personnes cartésiennes et pragmatiques.

L'objectif est de réduire volontairement le tonus musculaire par une suite d'exercices physiques simples. La méthode ne conduit pas à obtenir un meilleur sommeil ou une relaxation profonde mais à économiser sa propre dépense d'énergie et ainsi de mieux gérer les situations de stress et améliorer son rendement professionnel. Les exercices de Jacobson durent une heure et sont divisés en deux : une demi-heure de travail, une demi-heure de repos total..

Voici un exercice décrit par Jacobson

  • « couchez-vous sur le dos, les bras sur le côté, et laissez vos yeux ouverts pendant 3 ou 4 minutes.

  • fermez ensuite graduellement les yeux, gardez-les fermés pendant l'heure de détente.

  • après 3 ou 4 minutes les yeux fermés, relevez votre main vers le haut et vers l'arrière en la tendant. Conservez cette tension pendant 1 ou 2 minutes, en remarquant bien comme elle est différente dans le poignet, les doigts et l'avant-bras.

  • relâchez la main et ne faites rien pendant 3 ou 4 minutes.

  • relevez à nouveau la main, comme précédemment, pendant 1 ou 2 minutes.

  • encore une fois, vous reposez la main et vous ne faites rien pendant 3 ou 4 minutes.

  • vous relevez à nouveau votre main pour la troisième et dernière fois, en observant la sensation de tension pendant 2 a 3 minutes.

  • finalement, vous ne faites plus rien jusqu'à la fin de l'heure.»

Vous pouvez alterner les mains au bout de quelques séances mais je vous conseille de commencer par votre main familière (droite si vous êtes droitier, gauche si vous êtes gaucher et... pile ou face si vous êtes ambidextre).

Cette technique démontre que le fait de contracter ses muscles permet de les détendre encore plus. L'exemple suivant en est la preuve :

  • allongez vous et pratiquez 3 à 4 respirations abdominales afin de vous décontracter.

  • levez la jambe gauche de quelques centimètres puis contractez les muscles de cette jambe et étirez-la le plus possible.

  • maintenez cette position un dizaine de secondes

  • relâchez vos muscles tout en reposant doucement la jambe

  • concentrez vous sur la sensation que vous ressentez.

  • effectuez le même exercice avec l’autre jambe

  • reposez la et concentrez vous sur le ressenti.

  • répétez l'exercice mais avec votre ventre cette fois-ci

  • relâchez et écoutez votre corps

  • contractez maintenant votre dos

  • relâchez

  • finissez l'exercice en contractant vos épaules et votre cou.

  • relâchez et restez en contact avec le bien-être qui a maintenant envahit votre corps.

4 / LA METHODE LAFLEUR [voir Relaxé vite fait, bien fait ]

Jacques Lafleur identifie 8 thèmes principaux communs à toutes les méthodes de relaxation et de méditation. Ce « résumé » de techniques est particulièrement efficace pour une relaxation expresse.

Voici les thèmes concoctés par Jacques Lafleur :

  • La respiration

  • La posture

  • La détente musculaire

  • La présence

  • La suggestion

  • L'environnement

5/ L'IMAGERIE MENTALE (à pratiquer couché ou assis)

Une technique fort utile car rapide à mettre en oeuvre. Il s'agit tout simplement de « fuir » quelques instants dans un endroit agréable que vous imaginez ou que vous vous remémorez : la plage de vos dernières vacances, la vue d'une vallée, d'un cours d'eau calme... Le lieu n'a pas d'importance, il s'agit de reprendre contact avec la sensation de bien-être et de calme que vous éprouviez afin de vous ressourcer.

6 / LA CONCENTRATION (à pratiquer couché, assis ou debout)

Cette méthode basée sur l'autosuggestion est particulièrement utilisée pour lutter contre la douleur physique. La technique est plus difficile que la moyenne de celles appliquées en relaxation car elle demande une plus grande concentration, en revanche les résultats sont surprenants.

La technique consiste à se concentrer sur la douleur... pour la soulager.

Etonnant ? Pas tant que cela si l'on y réfléchit. Lorsque l’on pense à sa douleur on l'exacerbe, elle finit par être une préoccupation permanente, autoritaire et incontournable.
Si vous prenez en considération que vous pouvez inconsciemment augmenter votre douleur, alors vous pourrez aussi réaliser consciemment l'opération inverse et ainsi vous libérer de cette domination. Bien sûr, la douleur exprimée par le corps est une information qu'il ne faut surtout pas négliger et cette technique ne saurait remplacer des soins appropriés.

Mais revenons à la douleur, David Corey qui a développé cette technique propose l'exemple suivant de déplacement de la douleur :

  • La douleur se situe dans l'épaule, vous vous concentrez dessus et vous la déplacez...

  • Jusque dans votre bras, vous vous concentrez encore et vous la faites descendre dans le poignet puis dans la main

  • Vous vous concentrez encore et vous imaginez que la douleur s'échappe par le bout de vos doigts et qu'elle disparaît complètement.

Petite « combine » supplémentaire, lorsque vous sentez la douleur s'échapper par vos doigts, placez vos mains sous un robinet pour que l'eau courante entraîne la douleur au loin. Au moins, celle-là ne reviendra pas !

Autre exemple proposé par Corey : transformer la douleur en couleur.

  • Concentrez vous sur point le plus douloureux, cernez-le et imaginez que cette douleur est d'un rouge puissant

  • Concentrez vous encore et imaginez que le rouge diminue en intensité, qu'il vire à l'orange

  • Continuez l'exercice et transformez l'orange en jaune, puis en jaune moins lumineux

  • Poursuivez jusqu'à obtenir une tonalité violette qui va devenir translucide, floue, bleutée et légère

  • Vous constaterez que plus vous effectuez la transformation vers des couleurs froides et translucides, plus la douleur diminue puis disparaît. Dans tous les cas, elle n'occupe plus la même place dans votre vie car vous savez comment la dominer.

Cette méthode fait clairement appel aux techniques de l'auto-hypnose, je vous conseille donc avant d'entamer une séance de concentration, de procéder à quelques exercices de relaxation (de respiration notamment) afin d'être le plus détendu et le plus réceptif possible. Vous pouvez, bien sûr créer vos propres stratégies comme transformer la douleur en son (plus ou moins puissant, plus ou moins strident), ou avoir toujours sous la main un objet « totem » (métallique car meilleur conducteur) qui vous permettra de transférer et d'emprisonner la douleur.

TECHNIQUES COMPLEMENTAIRES :

mediter

LA MEDITATION

Pratiquez la méditation de contemplation. Il s'agit de regarder ses pensées apparaître et disparaître, en être le spectateur. Confortablement assis dans un lieu calme et peu éclairé, laissez venir naturellement les pensées... Le support audio de rythmes binauraux permet des méditations plus profondes et plus enrichissantes.

SE CONCENTRER SUR SOI

Quand on est stressé, tous nos muscles se contractent. On peut cependant les détendre en partie, en prenant une posture qui ne nécessite pas de contraction. Les positions allongées et assises facilitant le relâchement de la plupart des muscles, on les utilise dans la majorité des méthodes de relaxation. Ensuite, concentrez vous sur votre ventre et détendez ses muscles. Vous constaterez que l'exercice est efficace puisque votre ventre ne tardera pas à émettre quelques gargouillements de ^plaisir. Concentrez vous ensuite sur vos épaules et décontractez vos muscles. Vous pouvez pratiquer ainsi sur chacune des parties de votre corps.

L'ETIREMENT

On y pense trop peu souvent, pourtant ce geste naturel est très bénéfique pour le corps. Observez les chats ou les chiens, ils ne perdent jamais une occasion de s'étirer. Faites comme eux, étirez vos bras vers le haut sur les côtés, vers l'arrière. Etendez vos jambes et vos chevilles. Etirez au maximum vos épaules vers l'extérieur puis laissez les retomber. Posez vos mains sur vos hanches et effectuez quelques rotations du tronc. Terminez par trois ou quatre bonnes respirations abdominales et vous voilà d'attaque pour continuer votre travail.

22 mars 2010

LA RELAXATION

Face au stress, aux mauvaises postures, à la sédentarité excessive et aux tensions physiques que cela entraîne, il est indispensable de relaxer régulièrement son corps. Obtenir une réponse immédiate au désir d'amélioration d'un état de tension ou de stress, rapidement et sans engager de procédure fastidieuse ou coûteuse, voilà l'objectif de la relaxation.

D’ores et déjà, on peut affirmer que le simple fait d'adopter la position correcte permet à l'organisme d'enregistrer une nette baisse de la tension musculaire ce qui contribue immédiatement au bien-être. De lui-même, le cerveau diminue alors les ondes bêta (ondes de l'attention et de la veille) et augmente les ondes alpha (ondes de la relaxation, précédant le sommeil) [voir chapitre Rythmes binauraux ]

LES POSITIONS

Il est généralement conseillé de pratiquer en position allongée pour une meilleure efficacité, mais dès lors que l'on possède les rudiments de la relaxation, la position assise ou même debout permet des résultats surprenants. Effectuer une séance de relaxation en faisant la queue à la poste ou debout dans les transports en commun est un plaisir rare qui stimule, voir multiplie, la sensation de bien-être.

ALLONGE

De toutes les positions, la position allongée est la plus efficace. Allongez-vous sur le dos sur un matelas ferme, si possible posé à même le sol. Les bras doivent être légèrement écartés du corps avec les coudes repliés vers l'extérieur formant un angle de 120°. Les paumes des mains sont tournées vers le matelas, les jambes sont légèrement écartées (15 à 20 cm entre les chevilles) et les paupières sont closes.

ASSIS

C'est la position dîte du « Cocher ». Pour de bons résultats, il est préférable d'utiliser un tabouret sur lequel on s'assoit, la colonne vertébrale bien droite au niveau des lombaires et légèrement courbée (relâchée) pour les dorsales et les cervicales. La tête est inclinée vers l'avant mais sans excès. Les mains sont posées sur les cuisses et ne se touchent pas. Les épaules sont totalement relâchées et les bras semblent pendre. Les pieds sont parallèles, bien à plat sur le sol. Ils sont écartés de la largeur du bassin.

DEBOUT

Cela peut paraître étonnant mais on peut obtenir une vraie décontraction en optant pour une position adéquate pendant quelques minutes. Commençons par les fondamentaux, notre contact avec le sol. Déchaussez vous (si possible) et placez vos pieds bien à plat, parallèles et écartés de la largeur du bassin
. Répartissez le poids de votre corps sur tout le pied, vous devez avoir l'impression que votre talon supporte autant de poids que vos orteils.

  • Vos articulations, genoux et chevilles, sont souples et vos jambes légèrement fléchies
. Utilisez la quantité d'énergie suffisante pour ne pas tomber, pas plus...

  • Basculez votre bassin vers l'avant pour soulager la cambrure de votre dos.

  • Relâchez les épaules et conservez les bras ballants. Vos poignets sont souples, les paumes se tournant d'elles mêmes vers l'arrière. Au bout de quelques minutes, vous ressentirez le poids de vos bras.

  • Pour finir, relâchez votre nuque et regardez au loin, à hauteur de vos yeux.

AU TRAVAIL

Une position de plus en plus répandue consiste à rester assis sur sa chaise de bureau, à coller le bas du dos au dossier, fermer les yeux en inclinant la tête en avant. Les avant-bras sont allongés sur le bureau, la paume des mains repose à plat. Les pieds sont légèrement écartés, bien à plat sur le sol. Si possible, avant cet exercice, ôtez vos chaussures et dessérez ceinture et col de chemise.

LES VÊTEMENTS

Être habillé confortablement est la condition d'une bonne préparation à la relaxation. Fuyez les vêtements trop rigides, trop serrés et retirez vos lunettes. Otez cravate, ceinture et lunettes. Pour finir, retirez vos chaussures et déboutonnez votre col.

L'ENVIRONNEMENT

La pièce dans laquelle vous effectuez vos exercices de relaxation doit être calme, débranchez le téléphone et fermez la porte. Demandez aux personnes qui vous entourent d'éviter le bruit pour ne pas vous déranger. La pièce doit avoir été aérée et la température doit être d'environ 19°. La lumière, si elle est vraiment nécessaire, sera douce et tamisée. Si vous effectuez vos exercices allongé, prenez le temps de dérouler votre natte ou de préparer votre matelas. Ce rituel, si vous le répétez à chaque fois, accélérera le processus de relaxation. Diffusez dans la pièce une musique douce et décontracturante, il existe d'excellents CD dans le commerce qui vous permettront d'atteindre la détente.

LA DUREE

En relaxation, les résultats ne se font pas attendre, dès la première semaine vous ressentirez les effets bénéfiques sur votre équilibre et votre santé.

On peut venir à bout de ses problèmes de stress, d'anxiété, de tension et retrouver l'harmonie en quelques mois. C'est alors un moment critique où l'on est tenté de cesser la pratique régulière de la relaxation. N'oubliez pas que vous avez probablement commencé dans l'urgence pour lutter contre vos souffrances et vos conflits internes. Persévérer dans la pratique vous permettra de renforcer vos défenses et de toujours mieux percevoir les signaux envoyés par votre corps.

Fort heureusement, la relaxation est toujours un moment agréable. C’est une nouvelle philosophie de vie qui s'offre à vous.

LA REPRISE

Si vous effectuez vos relaxations dans la journée, il vous faut récupérer tout votre tonus musculaire afin de pouvoir continuer votre activité. Procédez alors comme suit :

  • sur le dos, bien relaxé commencez par respirer à fond 3 fois puis bougez doucement vos orteils et vos doigts.

  • fermez les poings et rapprochez-les de vos épaules en respirant profondément.. Étirez-vous et respirez à nouveau 3 fois.

  • ouvrez les yeux.

Attention ! Prenez soin de vous relever doucement sinon, gare aux étourdissements.

Il se peut que vous vous endormiez pendant une séance. Si vous pratiquez le soir, c'est tout bénéfice, en revanche si votre journée se poursuit, vous pouvez programmer un réveil ou votre téléphone pour qu'il vous ramène à la réalité. Ce n'est pas idéal pour lutter contre le stress mais qui veut la fin veut les moyens. Après quelques séances, vous aurez appris à en contrôler la durée juste en vous auto programmant pour définir celle-ci.

LA SENSATION DE FROID

Après la reprise, il est possible que vous éprouviez une sensation de froids intérieur. La raison en est simple. Durant l'exercice, votre température peut augmenter, préparez donc une couverture que vous conserverez à portée de main.

LES DECHARGES AUTOGENES

C'est un moment perturbant qui survient parfois au cours d'une séance. De quoi s'agit-il ? Tout simplement de votre corps qui se libère des surcharges de tension accumulées dans la journée. Ces réactions imprévues prouvent l'efficacité de l'exercice en cours mais rassurez vous, elles ne sont pas obligatoires et si certaines personnes en sont coutumières, la majorité ne ressentent jamais ce type d'inconvénient.

Si malgré tout vous les ressentez, ne refusez pas la sensation, prenez au contraire le temps de l'écouter, de l'apprécier. Elles est le signe que votre trop plein de gêne quitte votre corps.

Parmi ces gènes, on rencontre souvent :

  • décharges dans les muscles des bras, des jambes ou du visage, mouvements incohérents

  • fourmillements dans les mains ou les pieds, frissons, tremblements

  • bâillements répétitifs, sensation d'avoir une jambe plus longue que l'autre, de ne plus avoir de bras

  • sensation de voler ou de s'enfoncer

  • réactions érotiques... Là, vous êtes libre du choix, tous les types de relaxations sont bénéfiques...

Publicité
22 mars 2010

LES BATTEMENT BINAURAUX

En 1929, l'invention de l'électroencéphalogramme (EEG) permet de constater graphiquement l'activation des neurones selon les tâches que nous effectuons. L'intensité de cette activité se manifeste par la fréquence des ondes qu'émet notre cerveau et plus notre activité cérébrale est élevée, plus les fréquences d'ondes enregistrées sont rapides. Leur mesure est effectuée en hertz, 1Hz correspondant à une impulsion par seconde.

Quand notre cerveau est actif, ont peut diviser en quatre les fréquences émises :

  • Entre 2 et 3 Hz : le sommeil profond et sans rêve. On appelle cette gamme de fréquences les ondes DELTA

  • De 4 à 8 Hz : ce rythme témoigne d'une relaxation profonde ou d'une phase d'endormissement. Ce sont les ondes THETA

  • Entre 8 et 12 Hz, il s'agit d'une gamme d'ondes témoignant de l 'éveil du sujet mais détendu, les yeux fermés. Il s'agit des ondes ALPHA, elles sont captées sur la partie postérieure de la tête.

  • Enfin, de 13 à 40 Hz, il s 'agit des activités éveillées pour lesquelles l'attention est requise. Appelées BETA, ces ondes sont captées sur les aires centrales et frontales du cerveau. La tranche 18/21Hz correspond à notre activité quotidienne.

On parle aussi des ondes situées entre 35 et 80Hz, aussi appelées GAMMA, qui sont liées à l'activité intellectuelle intense, comme dans le processus créatif ou la résolution de problèmes logiques ardus. Il est à noter que cette fréquence est présente dans les deux hémisphères du cerveau permettant un traitement simultané de l'information. Une bonne mémoire est associée à l'activation d'une fréquence à 40Hz tandis qu'une insuffisance d'ondes à 40Hz créé des incapacités d'études.

COMMENT APPARAISSENT LES RYTHMES

Les battements binauraux ont été découverts en 1973 par le Dr Oster de l'école de médecine du Mont Sinaï à New-York. La méthode est la suivante : un son mono spécifique est diffusé dans une oreille - par exemple un bruit rose à 313 Hz - et ce même son est diffusé simultanément dans l'autre oreille mais cette fois à 323 Hz. Le cerveau traite alors les deux informations et les mélange créant ainsi un troisième son correspondant à la différence des deux sonorités existantes, à savoir 10 Hz dans notre exemple (313 – 323 = 10). C'est sur cette fréquence que le cerveau va se caler. En effet, lorsqu'il reçoit un signal proche d’un des rythmes qu'il est habitué à émettre, par effet d’entraînement, il se met à fonctionner sur ce même rythme produisant ainsi les mêmes effets qu'à l'état naturel. On appelle ce mécanisme la « réponse d'adoption de fréquence ». Par exemple, la réception d'un signal de 10 Hz aura pour conséquence de vous relaxer sans pour autant vous endormir.

Pour ressentir les effets des rythmes binauraux, il suffit donc de posséder un casque audio de bonne qualité et un lecteur CD ou MP3 et ainsi que des fichiers audio de bonne qualité.

LES ONDES

Les fréquences découvertes grâce à l'électroencéphalogramme sont nombreuses et ont été largement diffusées par les chercheurs, universitaires, médecins et hôpitaux. On estime qu'un traitement à base de rythmes binauraux aide à développer l'estime de soi, éliminer l' »auto-sabotage », améliorer la détente et le sommeil, augmenter la productivité et la performance mentale. Le fruit de ces recherches à permis de définir plusieurs gammes d'ondes comme étant en relation directe avec des états comme :

  • La relaxation anti-stress de 5 à 10 Hz

  • Le traitement de l'insomnie entre 6 et 1,5 Hz

  • La méditation entre 4 et 7 Hz

  • L'apprentissage ou « super learning » de 7 a 9 Hz.

Certaines études vont encore plus loin en proposant des fréquences intervenant sur le physique comme l'appétit entre 6 et 9,6 Hz, régler les problèmes de prostate à 9,4 Hz la régénération de la peau et des cheveux pour la résonance de Schumann à 7,83 Hz ou encore l'amélioration du tonus musculaire.

L'énorme avantage de cette technique est qu'elle ne nécessite que peu de travail sur soi. Il suffit généralement de se coucher (ou s'asseoir) et de mettre son casque pour obtenir des résultats « stupéfiants* »

LE BUT

L'écoute régulière de ces rythmes permet d'atteindre divers buts. En tout premier lieu, elle permet d'activer un processus de croissance émotionnelle menant au développement de l'estime de soi et à l'élimination de l' »auto-sabotage ». Elle permet aussi de retrouver le calme et d'améliorer la détente et le sommeil. Selon les fréquences choisies, elle peut aussi augmenter la productivité et la performance mentale.

Au cours de ses recherches, le physicien Patrick Drouot a pu établir une cartographie des états de conscience obtenus à l'aide de stimulation par les battements binauraux. En suivant les rythmes indiqués par cette carte, on peut explorer certains états non ordinaires de conscience comme la projection astrale, le rêve éveillé ou l'aide à la méditation profonde.

Les Cds comportent des séquences audio de 30 à 45 minutes ciblés pour obtenir un effet spécifique et doivent être écoutés plusieurs jours de suite (5 au minimum). Pour que le résultat soit plus efficace, il est conseillé de faire précéder chaque écoute d'une courte séance de relaxation.

LA GAMME

  • Détente

  • Relaxation

  • Relaxation profonde

  • Anti-stress

  • Anti-dépression

  • Anti-insomnie

  • Sommeil profond

  • Rêve éveillé

  • Voyage astral

  • Méditation contemplative

  • Méditation guidée

  • Récupération physique

  • Pensée positive

  • Apprentissage rapide

Plusieurs exemples de battements binauraux sont téléchargeables à cette adresse :

http://www.myspace.com/binauralisochrone

-

Publicité
Un Instant Bienfaisant
Publicité
Albums Photos
Publicité